PubGazetteHaiti202005

La grève des syndicats paralyse ce qui reste de la vie en Haïti 

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Ce qui reste de la vie en Haïti depuis plusieurs semaines a été complètement paralysé ce lundi 26 septembre 2022. Si après le "pays lock" de la semaine dernière, les activités tentaient de reprendre jeudi et vendredi dernier, la grève lancée en début du week-end écoulé a pratiquement mis le pays totalement à l'arrêt. Absolument rien a fonctionné dans la capitale, ses environs et dans la plupart des villes de province pour la première journée de grève lancée pour forcer le gouvernement à faire le retrait de la décion d'augmentation des prix des produits pétroliers sur le marché.


L'administration publique, le commerce ( formel et informel), les banques, les magasins et le transport en commun étaient totalament paralysés. Pourtant, il n'y avait ni barricades, ni menaces. La population qui protestait déjà dans les rues contre cette mesure a adhéré au mot d'odre de grève des syndicats

Durant toute la journée, les rues étaient désertes. Seument quelques voitures privées et taxi motos étaient remarqués dans les rues de la zone métropolitaine, Delmas, Pétion Ville et Centre Ville notamment. Les rares personnes ayant gagné les rues ont dû marcher pour aller régler leurs activités.

Ce lundi, il était  difficile de s'approvisionner en produits alimentaires, en eau, etc, les super-marchés et marchés publics étant fermés.
Les syndicats ayant lancé les trois journées de grève expriment leurs satisfactions. Le président de l'APCH Changé Méhu appelle la population à respecter les jours de grève pour contraindre le gouvernement à faire le retrait de la décision d'augmenter les prix du carburant de manière aussi exagérée, déclare-t-il. 

 

Après les trois (3) journées de grève contre l'augmentation des prix de l'essence, des organisations politiques projettent de manifester dans les rues de la capitale les 28 et 29 septembre prochain en vue de réclamer la démission du premier ministre Ariel Henry.

 

Par Gazette Haïti News

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